regard

Puis-je un jour me noyer dans ses yeux qui dévoilent, Mille feux qu’on voit briller comme cent mille étoiles, Ces éclats de chaleur qui brûlent comme des flammes, Révélant sans pudeur les reflets de son âme Ses pupilles malicieuses parlent un langage codé Une langue mystérieuse, un dialecte oublié Brillant comme des pépites, ses étranges reflets Comme les tombeaux d’Égypte, cachant mille secrets Samagace

Gilet jaune

Dans l’océan plus de poisson
Et tu bloques la population
En demandant au président
De te redonner plus d’argent.

Tu t’trompes de cause, tu t’trompes de cible
Nos dirigeants, pourtant visibles
L’humanité est en déclin
Et ton souci, c’est faire ton plein.

Corps à corps

Les mains dans les mains, dans nos yeux sauvages,

Sur un air coquin, on se dévisage,

Pupilles cristallines, ses yeux de malice,

Pluie de dopamine, je suis son complice,

Le plongeon

Dans un calme agité, dans un silence hurlant,

Dans ses yeux délavés, j’ai plongé un moment,

Dans une douce anxiété, dans un calme alarmant,

Le temps s’arrête, figé, un infini instant.

Amour cruel

Aime-moi, suis-moi, ne me rejette pas

Barre-toi, fuis-moi, je ne te mérite pas

Serre-moi dans tes bras, attends

Pars et casse toi, va-t-en

Saisons divers

Au mois de mai, soleil en fête,
Étincelant.
Dans mon foyer, et dans ma tête,
il pleut souvent.

Au mois de juin, rester à l’ombre, soleil brûlant.
Sur le chemin, il fait si sombre, larmes au vent.

Être

Être viril mais pas macho.
Être mature mais garder une âme d’enfant.
Être sensible mais ne pas être efféminé.
Être sérieux mais drôle.
Être sexuel mais pas vulgaire.
Être quelqu’un de réfléchi tout en étant spontané.

Apocalypticodramatic (inspiré de tryo)

Cette drogue est un voyage intérieur.
Je l’ai essayée, pour un nouveau voyage.
J’ai plané jusqu’à l’autre bout de l’univers.
Dans des dimensions que vous n’avez jamais explorées.
J’en ai pris plus pour planer plus haut.

la bohémienne

Elle parait si légère,
la petite bohémienne

A travers les 7 mers,
elle n’a plus aucune chaine

Liberté sans frontière,
mais qu’on ne s’y méprenne

Elle revient de la guerre, d’une sanglante arène

Jeu de maux

Je ne lui arrive pas à la cheville, j’en ai ras les bottes plein les baskets, le moral dans les chaussettes, les pieds dans la merde.

Sur le fil du rasoir, je m’accroche, mais ma vie ne tient qu’à un fil et j’en ai marre de tirer sur la corde. Je n’arrive pas à joindre les deux bouts.

Mon voyage

Dans cet étrange voyage,
vers des contrées lointaines
Magnifiques paysages,
mais la fin est certaine,
Car à travers les âges,
je vais où la vie mène,

C’est peut-être un mirage, mais je suis capitaine.

Ombre et lumière

Je suis un mage noir,
juge de la destruction
Je suis dans ton histoire,
par réincarnation
Je suis dans ta mémoire,
à coup d’incantation
Subis le purgatoire, par lente combustion,

Le grain de blé et le laboureur

Je suis le laboureur Je vis dans une ferme, remplie d’animaux et d’Hommes. Un mélange des genres et des couleurs. Il y règne une odeur forte, agréable, celle qui me rappelle le foin qui sèche en été sous le soleil de plomb.

Présentation

Je m’appelle Samuel, je me présente ici
Mon envie personnelle ? Le faire en poésie
J’ai la tête dans le ciel, une bien douce folie
Dans ma tête c’est l’bordel, j’m’éclaire à la bougie

Peur

L’univers, infinie complexité,
Échappera toujours à ma raison.
Ça lui donne toute sa beauté,
Mais ça soulève des questions
Avec mes peurs et mon psyché,
J’ai construit une douce raison
Où je me sens isolé, où mon cœur est en prison

Poussières d’étoile

Avant même le début,
de notre naissance
Le temps substitue,
à notre existence
Le temps suspendu ?
Eh non il avance
Un jour nous voit naitre, la divine enfance

Mon pote à lunette

Elle a tout pour plaire,
La petite amazone
Visage pâle cheveux clairs,
De parfaits chromosomes,
Mon pote est plus discret,
De derrière ses lunettes,
Visage gris et secret n’abuse pas de buvette

Journée de la femme

A vous toutes, black blanches beures,
autochtones ou étrangères,
Venues d’ici et d’ailleurs,
Habitantes de la planète Terre,
Ménagères ou ingénieures,
Comptables ou bien boulangères,

C’est avec toute ma chaleur, Que j’écris ces quelques vers.

Je serai ton matelot

Ah c’est bien beau d’aimer,

mais c’est parfois souffrir

Mon cœur vient de saigner,

mais je l’ai vu guérir

Les chaines se sont brisées, et il est enfin libre

Je me sens si léger, prêt pour un nouveau livre

Guerrier de paille

La vie est une bataille, on ne fait que se protéger

Lève-toi guerrier de paille, ta faiblesse est ta beauté

Ton cœur n’a pas de limite, le sang coule dans tes veines,

Sens ton cœur qui palpite, et respire l’oxygène