poème de printemps

poème de printemps

A l’aube du printemps

Tu as chauffé la terre

De tes rayons puissants

Tu as rompu l’hiver

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prière du matin

prière du matin

Mon père a décidé, à la fin du printemps

De nous quitter, pour lui il était temps

Il me manque ce con, son départ je l’accepte

Il est encore tellement présent, pourtant il n’est plus là.

Mourir est un non-évènement selon Albert khan

Pour les autres il en est autrement…

Papa de là ou tu es, j’espère que tu es bien. Peut-être que tu observes tout, peut être que tu n’es rien

Même si tu es néant, pourtant je te sens bien,

Tu es la bien présent, je te parle chaque nuit

Je te sens presque serein,

Je te rejoindrais un jour, mais laisse-moi jusqu’à la vieillesse

Laisse mon corps s’user et s’affaiblir, jusqu’à ce qu’il ne soit rien de de bon et aucun espoir de pouvoir à nouveau

Laisser le soleil briller sur ma peau

Manger des tomates,

Nager dans le ruisseau

Toucher l’écorce de l’abre et ressentir sa sève

Passer mes nuits a m’amuser dans mes délires solitaire

Caresser un sein de femmes, et sentir son cœur battre

Y trouver tant de sécurité et d’amour

vouloir lui donner un enfant

Être bon pour les autres, bon pour moi. Être patient et sage, et lâcher prise face à aux émotions d’autrui, qui me paraisse juste étranges, mais ne m’atteignent pas.

Laisse-moi m’indigner face à l’oppression,

Laisse-moi fuir à la colère, pour regagner dans l’oasis d’à côté la sérénité.

Papa, Reinhold Niebuhr , tous les grand penseurs de ce monde, univers, grand tout,

Je vous remercie pour la lumière que vous jetez

Donne-moi le courage de changer ce qui peut être changer,

Donne-moi la sérénité d’accepter ce qui ne peut l’être

Donne-moi la sagesse d’en distinguer la différence.

Guide-moi vers un chemin propice à l’amour, a la paix intérieur, a la joie

Donne-moi la force, la présence d’esprit, la vivance, d’éviter les mauvais sentiers.

Chassez la culpabilité des jours ou je me repose.

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coeur gris écarlate

coeur gris écarlate

Elle a jeté sur moi

ses yeux gris anthracite

comme de grands charbons froids,

que les flammes plébiscitent.

Croyant voir la tristesse,

d’une solitude de l’âme,

j’ai cru bon dans l’ivresse,

d’y approcher ma flamme.

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