Saisons divers
Au mois de mai, soleil en fête,
Étincelant.
Dans mon foyer, et dans ma tête,
il pleut souvent.
Au mois de juin, rester à l’ombre, soleil brûlant.
Sur le chemin, il fait si sombre, larmes au vent.
Puis vient juillet, passent les mois, passent les heures.
Mais rien n’y fait, il pleut j’ai froid, de l’intérieur.
Dans ma tête il fait gris, comme un mauvais été.
Comme une mauvaise nuit, comme une saison ratée.
Au summum de l’ennui, je suis habitué.
Dans cette vie sans vie, j’m’apprête à hiberner.
Plus aucune émotion, plus de vie qui pétille.
Je cherche mes fondations, et je me recroqueville.
J’attends la guérison, je suis dans une coquille.
J’étais un papillon, je redeviens chenille.
Je suis une larve, un vers, emmuré dans de l’ambre.
Au milieu de l’hiver en plein mois de décembre.
Avec une idée fixe, depuis mon antichambre.
J’attends tel un phénix, qui renait de ses cendres.
SC
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