Démon de naguère

Sur le chemin faisant,

J’ai traversé l’hiver

Sous la pluie en dansant,

Les racines dans la terre,

Ancré dans le présent,

sublimant l’éphémère,

Remerciant le printemps,

et sa nouvelle lumière

Mais le sol est brulant, d’un passé délétère

Je le sais, je le sens, ils sont là, sous la terre

Ce sont des revenants, des démons de naguère

Sous le sol chaud ardent, à l’ombre de la lumière,

Les Suppôts de Satan, Démon de Lucifer.

Venu d’un ancien monde, que je croyais passé

Tapis dans la pénombre, je n’ai su les chasser,

Cachés sous les décombres, de mes noires pensées

Ils se nourrissent des ombres, je sens leurs forces monter

Ils ne gagneront pas, car je sais où je vais,

Trop d’alliés et de foi, qui viennent me guider,

Des âmes qui s’assoient, au milieu de la nuit

D’abnégation de soi, ou d’amour de la vie,

Ils ne gagneront pas, car je sais qui je suis.