Deuil
Quelques mois avant sa mort, mon père était apparu dans un rêve. Il préparait son départ. Nous étions là, comme si nous savions tous qu’il allait partir. Il me regarde inquiet et me demande : « que va tu faire quand je ne serais plus là ? »
J’ai pris le temps d’y songer. Songer à ma fragilité psychique, cassante comme le verre, le risque d’une dépression profonde, voir des envies de le rejoindre face à une douleur insurmontable. J’ai songé à tous ca, ce n’était que des peurs et projection. J’ai choisi une autre réponse, parce que songer a tout cela était déjà insurmontable.
Je lui ai simplement répondit : « je vais beaucoup pleurer papa »Qu’est-ce que je peux faire d’autre ? puis je me suis réveillé en sursaut.
Je me réveille rarement pour rien. Il y souvent quelque à retenir d’un rêve, un message a comprendre. Ces mots qui sont sorti de ma bouche, c’était comme si c’était lui qui me les suggérait. C’est la plus grande des vérités. Je ne peux rien faire d’autre que pleurer.
Parce que oui aujourd’hui je ne peux rien faire d’autre que pleurer son absence, parce que oui c’est stupide, mais pleurer, c’est vivre cette douleur, pleurer c’est accepter. pleurer c’est continuer à vivre, malgré la douleur.
Qu’est ce que l’on peut faire d’autre sur terre que d’être connecté à nos émotions ? Subir la peine, le deuil. Mais aussi sourire le plus possible, rire face à l’impromptu et l’incongrue, et être en joie face a ce qui nous anime.
C’est ça être en vie. Le reste ça n’aucune importance Ce rêve, quelques mois avant son départ a été la plus grandes des leçons et la plus grande des forces.
Lire plusLa tempête magnétique
Les petits paquets d’ondes de pensées qui grossissent et rapetissent aux grès des flux d’énergies.
Ces messages confus qui viennent à mon esprit se poser quelques parts dans mon cerveau et volent aux grès des vents,
Naissent et font jaillir de nouvelles idées encore et encore. Un flot de pensée incessantes que je peine parfois à faire taire.
Suis je le seul à subir cela ?
Une tempête magnétique encore se lèverait elle de nouveau ?
Je me laisserais porter par les eaux, je ne lutterai pas contre le courant, je me sens trop fatigué pour nager.
Je fais confiance a l’univers au fluide qui coule que je laisserais traverser chacun de mes os.
Ils me traversent de part en part, avec souffrance, mais sans douleur. ils représentent tout et ne représente rien.
Je m’en remets à l’univers, je m’en remet a ces courants.
Il me manipule comme des fils qui me maintiennent comme un pantin, tantôt souple et tantôt rigide et qui évite que je sois totalement désarticulé.
Lutter contre ces fils ne ferait que m’épuiser.
Je me laisserai porté par eux, je laisserais ces fluides faire de moi leur marionnette.
Je m’en remets aux forces de l’univers, j’accepte la perte de contrôle car j’ai confiance.
Cela ne m’empêche pas de rester observateur, et de sourire parfois face à temps de complexité et de beauté.
Je m’affranchis de ce qui m’encombre et des faux problèmes.
Je ne réagis qu’au stimuli réel, c’est-à-dire ceux de mon environnement direct :
Un simple sourire devient alors une caresse infini de l’âme,un carrée de chocolat devient la cigarette d’un condamnée.
Ce que voit mes yeux, ce qu’entendent mes oreilles, ce que perçoivent mes sens.
Eux seuls ont du sens, et doivent me porter, ici et maintenant.
Le reste n’est qu’un maelstrom de pensées sans réalité physique et concrète,
Lire plusprière du matin
Mon père a décidé, à la fin du printemps
De nous quitter, pour lui il était temps
Il me manque ce con, son départ je l’accepte
Il est encore tellement présent, pourtant il n’est plus là.
Mourir est un non-évènement selon Albert khan
Pour les autres il en est autrement…
Papa de là ou tu es, j’espère que tu es bien. Peut-être que tu observes tout, peut être que tu n’es rien
Même si tu es néant, pourtant je te sens bien,
Tu es la bien présent, je te parle chaque nuit
Je te sens presque serein,
Je te rejoindrais un jour, mais laisse-moi jusqu’à la vieillesse
Laisse mon corps s’user et s’affaiblir, jusqu’à ce qu’il ne soit rien de de bon et aucun espoir de pouvoir à nouveau
Laisser le soleil briller sur ma peau
Manger des tomates,
Nager dans le ruisseau
Toucher l’écorce de l’abre et ressentir sa sève
Passer mes nuits a m’amuser dans mes délires solitaire
Caresser un sein de femmes, et sentir son cœur battre
Y trouver tant de sécurité et d’amour
vouloir lui donner un enfant
Être bon pour les autres, bon pour moi. Être patient et sage, et lâcher prise face à aux émotions d’autrui, qui me paraisse juste étranges, mais ne m’atteignent pas.
Laisse-moi m’indigner face à l’oppression,
Laisse-moi fuir à la colère, pour regagner dans l’oasis d’à côté la sérénité.
Papa, Reinhold Niebuhr , tous les grand penseurs de ce monde, univers, grand tout,
Je vous remercie pour la lumière que vous jetez
Donne-moi le courage de changer ce qui peut être changer,
Donne-moi la sérénité d’accepter ce qui ne peut l’être
Donne-moi la sagesse d’en distinguer la différence.
Guide-moi vers un chemin propice à l’amour, a la paix intérieur, a la joie
Donne-moi la force, la présence d’esprit, la vivance, d’éviter les mauvais sentiers.
Chassez la culpabilité des jours ou je me repose.
Lire plusLe planteur d’arbre
Il était une fois un planteur d’arbre,
Déterminé à fait de sa passion son métier.
Dans une immense forêt chaque jour
Il cultivait avec amour,
Lire plusS’aimer soi même : prendre soin de son enfant intérieur
Quel parcours difficile que de s’aimer soi même ! Vous aimez-vous vraiment ? Êtes-vous réellement bienveillant avec vous-même ? Vous parlez-vous avec bienveillance, ou passez vous vos journées à vous insulter ? Voici quelques outils qui vous permettront de vous porter un regard d’amour, qui vous permettront de prendre soin de votre enfant intérieur. Personnellement cela m’a beaucoup aidé. Bien sur ce qui est bon pour moi ne l’ai pas forcément pour tous. Écoutez ce qui raisonne en vous dans l’article qui va suivre, et ne gardez que ce dont vous avez besoin. Paix, amour sérénité.
Être bienveillant envers soi-même : le discours intérieur
Quand vous vous parlez à vous-même, êtes vous toujours bienveillant ? Vous savez, la petite voix intérieure qui vous dit parfois : « T’es vraiment nul(le), pourquoi tu as fais ça ?»
Si il y a bien une personne que vous allez devoir supporter toute votre vie, c’est bien vous-même avant tout. Donc commencez à faire la paix avec vous-même ! Parlez-vous avec bienveillance. Forcez-vous à le faire au moins un peu, chaque jour. Je ne vous demande pas de changer radicalement, je vous demande simplement de faire attention au langage que vous utilisez pour vous définir, que vous avez pour vous-même. Vous savez, la petite voix intérieure qui vous juge très durement ; vous êtes « une merde », vous êtes « bizarre », vous ne parviendrez à rien. Il faudrait essayer de lui donner un autre ton. Par exemple, faites évoluer les phrases suivantes :
- « T’es vraiment nul(le) tu n’arrives à rien » devient « tu n’es pas parfait, mais au moins tu essayes ».
- « T’es vraiment horrible de penser ça » devient « T’es vraiment original et bizarre mais je t’aime bien quand même »
- « Je suis fatigué de vivre » devient « mon pauvre chou tu as besoin de réconfort, j’espère que ça ira mieux demain »
Faites preuve d’humour et de compassion envers vous-même, soyez patient avec vous-même, ne soyez pas trop exigeant. Parlez-vous de la même manière que vous parleriez à votre meilleur ami. Vous ne voulez surtout pas le perdre.
Soyez un père pour vous-même
Quand un père encourage son enfant, il sait que l’enfant peut s’en sortir, même si cela lui paraît infranchissable. Le père a confiance en son enfant. Il l’encourage avant l’épreuve et le félicite ensuite. Quel père indigne dirait à son fils ou sa fille « tu n’arriveras jamais à rien » ?
Ainsi, au lieu de vous dire « je suis nul(le) je vais échouer », dites-vous « je vais m’en sortir, j’en suis capable». Soyez pour vous-même le plus parfait des parents, celui qui encourage, celui qui félicite, celui qui vous permet de dépasser vos propres limites. Par exemple, faites évoluer les phrases suivantes :
- « Tu n’y arriveras pas » devient « tu en es capable au fond je le sais »
- « Tu n’es un moins que rien » devient « c’est difficile mais au moins tu essayes »
- « J’ai peur » devient « c’est normal d’avoir peur, mais il faut que tu essayes »
- « J’ai trop peur » devient « ce n’est pas grave, un jour tu en seras capable, j’en suis sûr »
Soyez une mère pour vous même
En cas d’échec ou de déception immense, en cas de tristesse, consolez-vous. Soyez bienveillant envers vous-même. Pardonnez-vous vos erreurs. Parlez-vous en vous apportant du réconfort. Soyez à l’écoute de votre corps et de vos craintes, comme une mère le ferait pour son enfant. Quelle mauvaise mère dirait à son enfant « tu es nul(le) » ? Ainsi, soyez bienveillant envers vous-même, apportez-vous votre propre réconfort, ayez pour vous un amour inconditionnel comme une mère l’aurait pour vous. Soyez à l’écoute de vos émotions, de façon toujours positive. Si vous ne vous aimez pas « bien », c’est-à-dire, de la bonne manière, personne ne le fera pour vous. Par exemple, faites évoluer les phrases suivantes :
- « Tu es nul(le) » en « Tu as besoin d’un apprentissage intense dans ce domaine si tu veux réussir»
- « J’en ai marre des gens méchant » en « heureusement qu’il y a des amis bienveillants »
- « Tu ne mérite pas de vivre » en « je te pardonne mais ne recommence pas, tu te fais du mal quand tu fais ça »
- « J’ai de la haine contre ce monde, je le juge pourri» en « je vois vraiment les choses en noir aujourd’hui»
Conclusion : la pensée positive
Apprendre voir ce qui est beau en ce monde est essentiel et vital. A commencer par vous-même. Si vous concentrez votre regard uniquement sur ce qui ne va pas, rien n’ira pour vous et cela peut même vous faire glisser vers la dépression. Si vous décidez de voir ce qui est beau dans ce monde et de le cultiver, alors vous développerez vous-même naturellement votre propre bonheur. Je n’ai pas dit qu’il était facile d’y parvenir. Il faut d’abord et à chaque fois traverser une épreuve difficile : s’aimer et s’accepter. Le parcours est semé d’embuche, mais même dans les moments les plus difficiles, il y aura toujours en nous une partie bienveillante, prés a nous tendre la main et à nous entrainer vers la lumière. Amour paix sérénité.
Lire plusLe grain de blé et le laboureur
Je suis le laboureur Je vis dans une ferme, remplie d’animaux et d’Hommes. Un mélange des genres et des couleurs. Il y règne une odeur forte, agréable, celle qui me rappelle le foin qui sèche en été sous le soleil de plomb.
Lire plusMatrice de l’amour et énergie de l’âme
Voici 3 constats sur l’univers. Je conçois l’univers comme une sorte de matrice dans laquelle il nous est impossible de sortir. Je me ferai un grand plaisir de débattre et échanger avec vous sur ces points, surtout si vous n’êtes pas d’accord. Prochainement je proposerai d’autres articles : ma vision de la réincarnation ainsi que comment rester au maximum connecté à la matrice de l’amour, pour élever l’âme.
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