Deuil

Deuil

Quelques mois avant sa mort, mon père était apparu dans un rêve. Il préparait son départ. Nous étions là, comme si nous savions tous qu’il allait partir. Il me regarde inquiet et me demande : « que va tu faire quand je ne serais plus là ? »

J’ai pris le temps d’y songer. Songer à ma fragilité psychique, cassante comme le verre, le risque d’une dépression profonde, voir des envies de le rejoindre face à une douleur insurmontable. J’ai songé à tous ca, ce n’était que des peurs et projection. J’ai choisi une autre réponse, parce que songer a tout cela était déjà insurmontable.

Je lui ai simplement répondit : « je vais beaucoup pleurer papa »Qu’est-ce que je peux faire d’autre ?  puis je me suis réveillé en sursaut.

 

Je me réveille rarement pour rien. Il y souvent quelque à retenir d’un rêve, un message a comprendre. Ces mots qui sont sorti de ma bouche, c’était comme si c’était lui qui me les suggérait. C’est la plus grande des vérités. Je ne peux rien faire d’autre que pleurer.

Parce que oui aujourd’hui je ne peux rien faire d’autre que pleurer son absence, parce que oui c’est stupide, mais pleurer, c’est vivre cette douleur, pleurer c’est accepter. pleurer c’est continuer à vivre, malgré la douleur.

Qu’est ce que l’on peut faire d’autre sur terre que d’être connecté à nos émotions ? Subir la peine, le deuil. Mais aussi sourire le plus possible, rire face à l’impromptu et l’incongrue, et être en joie face a ce qui nous anime.

C’est ça être en vie. Le reste ça n’aucune importance Ce rêve, quelques mois avant son départ a été la plus grandes des leçons et la plus grande des forces.

Poster le commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.