la bohémienne
Elle parait si légère,
la petite bohémienne
A travers les 7 mers,
elle n’a plus aucune chaine
Liberté sans frontière,
mais qu’on ne s’y méprenne
Elle revient de la guerre, d’une sanglante arène
Dans un lourd fardeau, ces terribles soldats
Des échanges au couteau, des horribles combats
Ces déchets militaires, les soldats de la peine
Les démons de naguère, lui ont taillé les veines
Elle était tributaire, cette femme soldat
Par génie militaire, elle a posé sa croix
Elle a vaincu ses pairs, elle a brisé la haine
Des démons de naguère, elle est devenue reine
Elle a posé ses armes, et voyage léger
Son sourire désincarne, les démons du passé
Fine comme une tige de fleur, elle plie comme le roseau
Elle respire le bonheur, et souffle un vent nouveau
Pour alléger son dos, elle ne porte plus d’enclume
Elle est comme un oiseau, qui sort juste de la brume
Aussi mince qu’un moineau, aussi légère qu’une plume
Elle s’envole aussitôt, et s’assoit sur la lune.
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