La tempête magnétique
A la saison changeante,
quelque part dans ma tête
Revoilà la tourmente,
revoilà la tempête,
J’étends la déferlante d’une armée de centaure,
Des angoisses galopantes qui piétinent mon corps.
J’entends le temps qui gronde, quelques parts dans les cieux,
les pensées vagabondes, dans un corps douloureux,
A la monté des ondes, dans un flux chaotique,
on la sent qui gronde, la tempête magnétique.
Je n’en connais pas la force, mais elle sera bientôt sur moi,
Oublie l’homme qui bombe le torse, je suis un morceau de bois,
Attrape-moi avec force, ne me lâche pour aucune raison,
Arrache mon écorce, laisse plier mon tronc.
Je ne suis qu’un pantin, pris dans la tempête magnétique,
J’ai besoin de tes mains, d’une douceur lyrique,
Regarde mon corps qui gesticule, regarde mes membres qui s’agitent,
Mon corps se désarticule, mais le bois ne craint pas la musique.
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