Lettre pour toi ma muse

Lettre pour toi ma muse

Lettre pour toi m’amuse
En dehors des relations superficielles et de la courtoisie, comme tout le monde, je suis plus sensible à certaines personnes qu’à d’autres. Les relations profondes ne se construisent jamais au hasard…

Au milieu des gens, je me vois comme une vague dans l’océan, au milieu d’autres vagues. Au hasard d’une houle, d’une tempête ou d’un vent léger, certaines vagues s’éloignent et d’autres se rapprochent. Elles se croisent, s’ignorent, se rencontrent, se touchent, et parfois se réunissent.Au milieu de cet océan, certaines vagues me croisent parfois, la plupart des vagues me traversent sans me voir, moi-même je ne les vois pas.

Au delà même du concept d’amitié et d’amour, plus dans la profondeur de l’esprit, je me vois comme les autres âmes. Dans une sorte de néant existentiel, cherchant un peu de lumière dans l’obscurité. Parfois certaines âmes m’apportent bien-être et réconfort. Je ne saurais dire si c’est le fait qu’on se réchauffe de ma propre lumière, ou si c’est la lumière de l’autre qui me réchauffe. Toujours est-il que lorsqu’elle est regardée, ma lumière me semble briller beaucoup plus fort. Je crois qu’on est environ 7 milliards sur terre à être dans mon cas. Les âmes se réchauffent par le regard de l’autre. Au travers des échanges, la lumière devient plus belle, et l’énergie décuple. Je crois qu’on est environ 7 milliards sur terre à être dans mon cas.

Quand vient l’obscurité totale, au plus profond de la solitude, il ne reste alors que sa propre lumière. Dans l’obscurité la plus totale, Je pense que la plupart des gens n’aiment pas leur propre lumière, et cherchent dans les yeux des autres, une raison d’être, et de briller. C’est le regard de l’âme sur elle-même. C’est l’estime de soi-même, à travers soi-même. Cette estime ne dépend pas du regard de l’autre.Je crois que la plupart des gens n’aiment pas leur propre lumière. J’ai changé d’avis ma muse, je suis dans leur cas : j’ai besoin du regard de l’autre pour exister, j’ai besoin de la lumière de l’autre pour me sortir des ténèbres.

J’ai senti ce soir là la rencontre de deux vagues au milieu de l’océan. J’ai senti un croisement de deux âmes blessées. Tu m’as touché parce je me sens bien avec toi, parce que tu vis dans l’instant présent, parce que ta présence me plait beaucoup et me donne une douce énergie, puissante mais apaisante. J’y vois aussi des raisons plus profondes et plus personnelles de mon côté, mais je n’ai pas envie d’en parler.

J’en viens à ma question ma douce muse :
Pour que deux âmes se touchent, il faut être deux. Devant toi ma muse je me sens comme un enfant, vulnérable, et finalement tellement bien. J’aurais bien voulu savoir pourquoi tu regardes ma lumière…
SC

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