S’aimer soi même : prendre soin de son enfant intérieur

S’aimer soi même : prendre soin de son enfant intérieur

Quel parcours difficile que de s’aimer soi même ! Vous aimez-vous vraiment ? Êtes-vous réellement bienveillant avec vous-même ? Vous parlez-vous avec bienveillance, ou passez vous vos journées à vous insulter ? Voici quelques outils qui vous permettront de vous porter un regard d’amour, qui vous permettront de prendre soin de votre enfant intérieur. Personnellement cela m’a beaucoup aidé. Bien sur ce qui est bon pour moi ne l’ai pas forcément pour tous. Écoutez ce qui raisonne en vous dans l’article qui va suivre, et ne gardez que ce dont vous avez besoin. Paix, amour sérénité.

Être bienveillant envers soi-même : le discours intérieur

Quand vous vous parlez à vous-même, êtes vous toujours bienveillant ? Vous savez, la petite voix intérieure qui vous dit parfois : « T’es vraiment nul(le), pourquoi tu as fais ça ?»

Si il y a bien une personne que vous allez devoir supporter toute votre vie, c’est bien vous-même avant tout. Donc commencez à faire la paix avec vous-même ! Parlez-vous avec bienveillance. Forcez-vous à le faire au moins un peu, chaque jour. Je ne vous demande pas de changer radicalement, je vous demande simplement de faire attention au langage que vous utilisez pour vous définir, que vous avez pour vous-même. Vous savez, la petite voix intérieure qui vous  juge très durement ; vous êtes « une merde »,  vous êtes « bizarre », vous ne parviendrez à rien. Il faudrait essayer de lui donner un autre ton. Par exemple, faites évoluer les phrases suivantes :

  • « T’es vraiment nul(le) tu n’arrives à rien » devient « tu n’es pas parfait, mais au moins tu essayes ».
  • « T’es vraiment horrible de penser ça » devient « T’es vraiment original et bizarre  mais je t’aime bien quand même »
  • « Je suis fatigué de vivre » devient  « mon pauvre chou tu as besoin de réconfort, j’espère que ça ira mieux demain »

Faites preuve d’humour et de compassion envers vous-même, soyez patient avec vous-même, ne soyez pas trop exigeant. Parlez-vous de la même manière que  vous parleriez à votre meilleur ami. Vous ne voulez surtout pas le perdre.

Soyez un père pour vous-même

Quand un père encourage son enfant, il sait que l’enfant peut s’en sortir, même si cela lui paraît infranchissable. Le père a confiance en son enfant. Il l’encourage avant l’épreuve et le félicite ensuite. Quel père indigne dirait à son fils ou sa fille « tu n’arriveras jamais à rien » ?

Ainsi, au lieu de vous dire « je suis nul(le) je vais échouer », dites-vous « je vais m’en sortir, j’en suis capable». Soyez pour vous-même le plus parfait des parents, celui qui encourage, celui qui félicite, celui qui vous permet de dépasser vos propres limites. Par exemple, faites évoluer les phrases suivantes :

  • « Tu n’y arriveras pas » devient « tu en es capable au fond je le sais »
  • « Tu n’es un moins que rien » devient « c’est difficile mais au moins tu essayes »
  • « J’ai peur » devient «  c’est normal d’avoir peur, mais il faut que tu essayes »
  • « J’ai trop peur » devient « ce n’est pas grave, un jour tu en seras capable, j’en suis sûr »

Soyez une mère pour vous même

En cas d’échec ou de déception immense, en cas de tristesse, consolez-vous. Soyez bienveillant envers vous-même. Pardonnez-vous vos erreurs. Parlez-vous en vous apportant du réconfort. Soyez à l’écoute de votre corps et de vos craintes, comme une mère le ferait pour son enfant. Quelle mauvaise mère dirait à son enfant « tu es nul(le) » ? Ainsi, soyez bienveillant envers vous-même, apportez-vous votre propre réconfort, ayez pour vous un amour inconditionnel comme une mère l’aurait pour vous. Soyez à l’écoute de vos émotions, de façon toujours positive. Si vous ne vous aimez pas « bien », c’est-à-dire, de la bonne manière, personne ne le fera pour vous. Par exemple, faites évoluer les phrases suivantes :

  • « Tu es nul(le) » en « Tu as besoin d’un apprentissage intense dans ce domaine si tu veux réussir»
  • « J’en ai marre des gens méchant » en « heureusement qu’il y a des amis bienveillants »
  • « Tu ne mérite pas de vivre » en « je te pardonne mais ne recommence pas, tu te fais du mal quand tu fais ça »
  • « J’ai de la haine contre ce monde, je le juge pourri» en « je vois vraiment les choses en noir aujourd’hui»

Conclusion : la pensée positive

Apprendre voir ce qui est beau en ce monde est essentiel et vital. A commencer par vous-même. Si vous concentrez votre regard uniquement sur ce qui ne va pas, rien n’ira pour vous et cela peut même vous faire glisser vers la dépression. Si vous décidez de voir ce qui est beau dans ce monde et de le cultiver, alors vous développerez vous-même naturellement votre propre bonheur. Je n’ai pas dit qu’il était facile d’y parvenir. Il faut d’abord et à chaque fois traverser une épreuve difficile : s’aimer et s’accepter. Le parcours est semé d’embuche, mais même dans les moments les plus difficiles, il y aura toujours en nous une partie bienveillante, prés a nous tendre la main et à nous entrainer vers la lumière. Amour paix sérénité.



						
				

Poster le commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.